La cueillette de fleurs et fruits sauvages est notamment réglementée par le code civil qui interdit toute cueillette sur terrain d’autrui. Un terrain, une chaume ou une forêt appartiennent toujours à quelqu’un, que ce soit un privé, une commune ou l’État. Ainsi au même titre que les champignons ou les myrtilles, on ne peut effectuer de récolte sans l’autorisation du propriétaire.
Dans les faits, la cueillette sauvage est généralement tolérée, en dehors des zones réglementées, et en restant dans des volumes de prélèvement « raisonnables ».
Toutefois l’Arnica fait l’objet, sur les Hautes-Vosges, d’une convention de gestion qui organise la cueillette car cette zone constitue la plus grosse zone de cueillette professionnelle de France voire d’Europe. Dans le cadre de cette organisation, il est prévu que les gens souhaitant cueillir de l’Arnica pour une consommation familiale prennent contact avec les communes propriétaires pour obtenir un carton d’autorisation de cueillette. En cas de contrôle, ces personnes montrent qu’elles ont bien suivi le protocole et échappent ainsi à d’éventuelles verbalisations.
Toutefois en 2020, au vues des très faibles floraison d’Arnica, suite notamment à la longue sécheresse printanière, il n’est pas raisonnable de cueillir ces fleurs, peu nombreuses. Le maintien de fleurs permet d’assurer la pollinisation et la reproduction sexuée, donc contribue à la pérennité de la fleur.